OEMES et ETTRES

ANS RONTIERES

NUMERO 32

Table des matières

 EDITORIAL …………. Bernard HAUDUC

 JE VOUDRAIS FAIRE UNE PRIERE ………… Emilienne COTTRELLE

 LE LIVRE …………. Emilienne Cottrelle

 ADOLESCENTE ………… Emilienne COTTRELLE

 Poète de Montry ……………. Charles BARONCINI

 CECITE…………………. Jacqueline CENREAUD

 DIX DOIGTS ………. Emilienne COTTRELLE

 SUR LE LONG CHEMIN….……. MARJAN

 LA VALSE …………. Emilienne COTTRELLE

 ETERNELLE QUESTION ………….…. Emilienne COTTRELLE

 HUMOUR

 DES ARBRES SONT TOMBES……………. Charles BARONCINI

  UNE PETITE POINTE D’AMOUR …………. Erik BONNET

 L'ENFANT PERDU ……………………. Henry-Claude BURET

 NATURE MORTE ……………Henri HEINEMANN

 HIVER ROUGE ……………………. Emilienne COTTRELLE

 DEMOISELLES ………. Jacqueline CENREAUD

 BAL D'ANTAN ………………………. MARJAN

 UN MERLE CHANTAIT……………. Emilienne COTTRELLE

 POLITIQUE…………………. Georges-Gabriel HOSTINGUE

 SI J'ETAIS.. ………. Emilienne COTTRELLE

 DANSE ……………………Joël VALARCHER

 OFFRANDE ……………………. Jean-Pierre GHIO

 MES BRAS ………………………. André BUCHUARD

 UNE PHOTO JAUNIE …………………………. Emilienne COTTRELLE

 L'ECOUTE AUX PORTES DU SOIR …………………… Stéphane TILLIé

 Art et Poésie de Touraine

 Jacqueline DELPY

 MES POESIES…………………………….…. MARJAN

 EROTICA ………………… Jean-Louis ROUX

 TON RIRE…………………………. Emilienne COTTRELLE

 LE ZODIAQUE EN EMOI ……………. Emilienne COTTRELLE

 RENDEZ-VOUS ………………. Jacqueline CENREAUD

 HUMOUR

 AUTOMNE…………….Emilienne COTTRELLE

 HUMOUR

 Prix de poésie de la fondation……. Yolaine et Stephen BLANCHARD

 Internet et Poèmes et Lettres Sans Frontières

 Cdrom et Multimédia

 HUMOUR

 La pensée positive et notre subconscient………Bernard HAUDUC

 NOUS AVONS RECU, NOUS AVONS LU ……………………Charles BARONCINI

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EDITORIAL

Elle était des nôtres depuis le début de parution de -Poèmes et Lettres Sans Frontières- Grâce à un acrostiche figurant dans un ouvrage concernant sa commune, Montry, j'avais pris contact avec elle. A chaque numéro de la revue, ses poèmes étaient présents. Un recueil de la série -Les Mains Vivantes- nous offrit un éventail de ses poèmes. A chacune de nos trop rares rencontres, elle aimait évoquer ses anciennes élèves et ses différents contacts avec des poètes rencontrés par le biais de différents magazines. Ayant conservé profondément sa vocation d'enseignante, elle avait partagé avec Charles BARONCINI dans le numéro 27, la rubrique -Nous avons reçu, nous avons lu- en réalisant la critique et le compte-rendu de : " pour mieux eduquer nos eleves, nos enfants " de Henry FEY en écrivant : " Henri FEY se penche sur les enfants avec un regard très expert en passant par la famille, l’école, pour les amener sereins dans la société".

Aujourd'hui nous lui rendons hommage avec ce numéro qui lui est particulièrement consacré au fil des pages, car - Emilienne COTTRELLE - nous a quittés le 7 mars 2000, tandis que nous finissions la mise en page de notre revue dans laquelle figurait son poème -Eternelle Question-

Dans le dernier courrier qu'elle m'avait adressé en novembre 1999, Emilienne COTTRELLE écrivait : "Après une période -stérile -,mes nuits d'insomnies ont ranimé ma muse et m'ont donné ces poèmes.- Le Livre- m'intrigue, je ne sais quoi a pu le suggérer. Qu'en pensez-vous ?"

Hélas je n'ai pu lui donner une réponse. Mais je vous invite aujourd'hui à partager ce -Livre- (paru dans le n° 30) ainsi que d'autres poèmes inédits ou déjà parus dans nos pages.

Notre orientation poétique et spirituelle me fait lui dire simplement : "Au revoir ….." et "Merci " pour la lumière qu' Emilienne COTTRELLE aura rayonné dans ses poèmes, dans ses paroles et à toutes les personnes, amis, élèves, famille, auteurs, voisins, qu'elle aura rencontré durant les 94 ans de son passage sur terre.

 

Bernard HAUDUC

 

Avec Le LIVRE voici son autre dernier poème qu' Emilienne COTTRELLE nous avait parvenir en novembre dernier.

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JE VOUDRAIS FAIRE UNE PRIERE

Je voudrais faire une prière
Qui monterait dans le soir
Comme le doux parfum d'un encensoir,
Avec des mots si purs
Qu'ils troubleraient les cœurs durs.
Je voudrais faire une prière.

Je voudrais faire une prière
Qui dès le matin,
Avec des milliers de lutins
Chasserait les démons de la nuit
Dès que l'ombre s'enfuit.

Je voudrais faire une prière.

Je voudrais faire une prière
Pour que, tout le jour,
Un grand vent d'amour
Rassemble tous les êtres;
Dieu m'écoutera, peut-être
Et exaucera ma prière.

Emilienne COTTRELLE Montry, le 20 Octobre 1999

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LE LIVRE

Je me promenais le long de la Seine
Les bouquinistes m’ont toujours attirée
Pensant: j’aurai peut - être la veine
De trouver le livre désiré.

Il est là,
Parmi d’autres, sur le tas:
Bonne encore est la reliure,
Quelques éraflures
Sur la couverture.

Je l’ouvre: une phrase
Ecrite avec un peu d’emphase
Me saute aux yeux:
" Qu’as - tu fais de ta vie? Ô mortel "

Je ma fais vieux
Et c’est un peu anxieux
Que je relis cet appel.

Et les souvenirs
D’accourir:
Mes années de jeunesse
Entourées de tendresse,
Années studieuses
Troublées par des guerres malheureuses;
La création d’une famille, avec amour,
Qui vous accorde, en retour
Des joies et du bonheur
Que l’on enfouit au fond de son coeur.
Les deuils, qui vous ont tant déchiré
Et dont la plaie n’est jamais fermée.

Et, tous ces visages retrouvés
Que l’on avait un peu oubliés!

Bientôt, le temps va poindre
Où j’irai, un jour, les rejoindre.
" Qu’as - tu fais de ta vie, ô mortel "
A cette question ai - je répondu?
Je ne le sais, je ne sais plus...

A la page, j’ai mis un signet,
Cette phrase, je l’ai soulignée.

Emilienne Cottrelle

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ADOLESCENTE

Cheveux au vent, béret sur l'œil,
Fendant la foule avec assurance,
Aux lèvres un sourire que l'on cueille,
Dans ses yeux rêveurs, une insouciance.

Elle a des cajoleries de chatte
Quêtant des caresses,
Puis allonge un coup de patte
Pour masquer sa tendresse.

Plus tout … fait enfant et pas encore femme,
Passant, sans raison, des rires aux pleurs,
La nuit, elle se torture l'âme
En s'inventant des malheurs.

C'est le chaud, c'est le froid,
Elle ne sait ce qu'elle veut
Et ne comprends pas ces ‚mois
Qu'elle retient comme un aveu.

Puis, cheveux au vent, béret sur l'œil,
Elle refend la foule avec assurance,
Oubliant ses soucis; pourvu qu'on accueille
Ses rêves insensés‚s et son insouciance.

Emilienne COTTRELLE - Montry, le 27 Février 1994.

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Poète de Montry

"Poèmes sans frontière" perd une amie fidèle
Poète de Montry, Emilienne COTTRELLE
Elle rimait les fleurs, les amours éternelles
Disposait pour Noël la nappe de dentelle
Les heures ont passé, que sa vie était belle…
Son cœur s'est endormi à la saison nouvelle
Mais le blanc magnolia nous reparlera d'elle
Poète de Montry, Emilienne COTTRELLE….

Charles BARONCINI Neuilly, Mai 2000

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CECITE

Cet Homme est non voyant
Non voyant de naissance !

Sa cécité n'altère en rien,
Ni sa bonté, ni sa charité !

Chaque jour de sa vie,
Représente la nuit.

Malgré cela, notre Ami a les yeux ouverts,
Ouverts, et croyez-moi, il voit !

Il voit ce que beaucoup ne veulent voir,
Par égoïsme où par indifférence !

Il a le regard d'un être utile,
et fait de chacun l'admiration !

Nanti d'un grand amour,
Il apporte son secours,

Sans s'apitoyer sur son sort,
Il se hâte, il a tant à faire !

Dans sa dure tâche,
Il aide sans relâche,

Redonne confiance et espoir
A celui, qui vers lui, vient !

Voyez son enthousiasme
Malgré son handicap !

Il soumet son cœur
A l'amour de son Seigneur,

N'exprime aucune plainte,
Mais remercie humblement le ciel

De ce qu'il peut
Chaque jour faire !

Jacqueline CENREAUD

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DIX DOIGTS

Dix tout petits doigts maladroits
Faisaient les marionnettes
Au fond de la couchette
Où jouait l'enfant-roi.

Dix doigts légers couraient
Sur le clavier d'ivoire
Dans la tiédeur du soir,
Et la jeune fille rêvait.

Dix doigts d'artiste voletaient
Autour de la robe de fée
Qui habillerait la mariée
Et la cousette chantait.

Dix doigts doucement caressaient
Un visage offert
Et tout était désert
Autour des amants enlacés.

Dix doigts déformés et tremblants
Noués à une main raidie
Voulaient retenir la vie
Qui s'en allait doucement.

Emilienne COTTRELLE - Montry le 2 Aout 1990

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SUR LE LONG CHEMIN….

Sur le long chemin de silex
le p'tit âne qui s'appelle Alex,
s'en va trottinant, chargé de son maître
dont les pieds traînent sur le sol,
avec sur le ventre un sac de sel…
De ses godillots à plaquettes,
on voit voler des p'tites étincelles !…

MARJAN (15.01.1989)

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LA VALSE

C’était l’entre deux guerres,
Le temps des années folles;
Assis devant leurs verres
Au Flore où à la Coupole,
Du matin au soir ils discutaient,
Et les idées valsaient, valsaient,
Et les idées valsaient.

Dans les bals de quartiers,
Le soir, après le turbin,
Les braves ouvriers
Retrouvaient leurs copains
Ou quelquefois, s’acoquinaient.
Et les couples valsaient, valsaient,
Et les couples valsaient.

A la pelouse, les gosses de riches
Misaient gros sur les chevaux;
Ils perdaient : du pognon, on se fiche,
Même de se faire plumer comme des perdreaux.
Qu’importe ! ils s’amusaient.
Et les billets valsaient, valsaient,
Et les billets valsaient.

Tandis que les gouvernements
Ne pouvant trouver de solution
Changeaient à tout moment,
Désespéraient de la nation
Car les événements les dépassaient
Et les gouvernements valsaient, valsaient,
Et les gouvernements valsaient.

Cela ne pouvait plus durer;
Nos voisins épiaient tous nos gestes
Et en silence se préparaient.
Tout à coup arriva de l’est
Ce que personne ne pressentait,
Et les têtes valsaient, valsaient,
Et les têtes valsaient.

La tornade est passée maintenant,
On n’en parle plus, silence !
On n’entend plus que le son dominant
Du rock qui mène la danse.
Il faudrait improviser ,mais ...
On ne sait plus valser, valser,
On ne sait plus ...

Emilienne COTTRELLE Montry le 15 Novembre 1989

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ETERNELLE QUESTION

Quand nous nous rencontrons, les samedis
Et que, les yeux dans les yeux
Nous échangeons de tendres aveux
M’aimes-tu, dis ?

Dans le lit froissé nos deux corps
Attirés par le désir
Se séparent dans un soupir
M’aimes-tu encor ?

De raison, nous avons atteint l’âge
Epuisé les carences
Changé l’amour en tendresse
M’aimes-tu davantage ?

Les jours s’étant accumulés aux jours
Nous avons pris des habitudes
Connu aussi la lassitude
M’aimes-tu toujours ?

Emilienne COTTRELLE Le Charmoy, le 28 Août 1995

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HUMOUR

Un monsieur met dans son jardin des panneaux "Attention au chien".
Le lendemain, son voisin lui demande :
--Pourquoi tant de panneaux, ton chien est si petit...?
--Justement, c'est pour pas qu'on lui marche dessus !

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DES ARBRES SONT TOMBES

La tempête est passée, dévastant les sous-bois
Des arbres sont tombés, et c'est le désarroi…
Nous ne reverrons plus de vos feuilles légères
L'annonce du printemps, des étés de lumière
Mais l'on entend toujours des promeneurs les pas
On court dans les allées, mais le cœur n'y est pas
Tout le long des sentiers, la tristesse s'installe
Les chevaux, ce matin, sont restés dans leur stalle
Je vois, de tronc en tronc, sauter un labrador
Plus loin, c'est une pie qui a pris son essor
Des arbres sont tombés, majestueux, robustes
La nature, envers vous, me semble trop injuste !
Des arbres sont tombés, mais le poète a dit :
Pourquoi n'y aurait-il pas de chêne au paradis ?
Des arbres sont tombés, comme partout en France,
Du bois de Saint-Amant, aux bords de la Durance
Je perçois un murmure parcourir la forêt
Le roseau dit au chêne : je te regretterai….

Charles BARONCINI
Au bois de Boulogne, 16 janvier 2000

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UNE PETITE POINTE D’AMOUR

Il ne manquait qu’une petite pointe d’amour
Il ne manquait que la folie des jours
Pousser plus avant sur ses lèvres velours
Appeler plus longtemps ses mains au secours.

Et si plus tard le temps est mieux
Souffrir te rendra bien moins fière
Car les amants ne sont pas très vieux
Ne vivent que pour des sentiments… amers.

Sur les plages naissent des amoureux
Sous les draps paraissent des déserts
Car les amants ne sont pas très vieux
Ne vivent que pour des sentiments … amers.

Mais un jour si la vie le peut
Elle t’offrira un solitaire
Car les amants ne sont pas très vieux
Ne vivent que pour des sentiments… amers

A toi de lui faire des aveux
A lui de te satisfaire
Car les amants ne sont pas très vieux
Ne vivent que pour des sentiments… amers

Erik BONNET

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L'ENFANT PERDU

Il y a un enfant abandonné dans la grande ville
Qui pleure parce qu'il a perdu la main qui le tenait,
Et la douce chaleur de cette main.
Il avait tous les matins l'habitude,
De voir son petit chat s'étirer voluptueusement.
Il erre tristement regardant les vitrines
De jouets qu'il ne pourra pas acheter,
Et puis pour jouer où, maintenant et avec qui ?
Dans quel foyer ? Sur quel parquet sentant bon la cire fraîche ?
Il se promène le long du canal
Les lumières des chalands se reflètent sur l'eau,
Comme elle est attirante cette eau noire,
Et comme son clapotis bercerait son sommeil.
Il repart vers les beaux quartiers,
Ses pleurs séchés lui brûlent les joues.
La faim, le froid, la fatigue, la peur le tenaillent
Quelques voitures le frôlent dangereusement,
En traversant…
Des insultes, des cris, des rires et des sanglots,
Des passants qui bousculent, de l'eau qui éclabousse,
Des stores qui se ferment, des fleurs qui se fanent
Dans le ruisseau…
Une pèlerine d'agent qui court, là-bas, vers une bagarre,
Une ambulance et son fardeau de souffrance,
Qui sonne obstinément…
Une odeur d'égout, une gabardine près de lui, des propos obscènes
Qu'il ne comprend pas…
Un accordéon et une chanson qu'il connaît bien,
Une petite fille aux yeux tristes, un garçon en haillons,
Qui, dans l'eau sale ramasse ses billes.
Et devant lui, le boulevard qui s'allonge désespérément,
Et va se perdre au loin, dans la nuit…
Oh ! si cela ne pouvait être qu'un mauvais rêve,
Un horrible cauchemar qui le réveille tremblant,
Et lui fait mieux sentir la douce main tiède,
Qui ne l'avait jamais abandonné, bien sûr,
Abandonne-t-on un enfant ?….

Henry-Claude BURET

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NATURE MORTE

Tout ce pan d'immobilité

--les blés croissants
en leur verte marée
montant jusqu'à mi-côte
et l'écharpe plus haut
agressive et crue des colzas
la chapelle au faîte sous l'horizon
des murs très blancs
son clocher pointant bleu roi vers le ciel --

un Van Gogh vous l'eût déchaîné

Mais la chamaillerie
est-elle pas au cœur
palpitant insidieux
de la rigueur transitoire des choses ?

Hier sous l'acier froid de la mare scellée
demain à mi-journée
dans la si lourde pause des campagnes d'août

Tout ce pan d'immobilité
habillerait un remuement

N'est-ce donc rien ?

Suis-je à ce point aveugle
que me berne tant d'immouvance ?

 

Henri HEINEMANN (L'Heure Obsidienne)

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HIVER ROUGE

Un disque rouge dans un ciel gris
Derrière un arbre dépouillé
Se découpant en ombre chinoise.

Une gorge rouge qui palpite
Sous le froid qui fige
Deux petites pattes gel‚es
Sur la branche dépouillée.

Un feu rouge clignote
Au carrefour d'une rue
Et crée des jeux de lumière
Sur un visage émacié.

Une tache rouge colore la neige
Qui couvre le sol
De ce pays crucifié,
La mort a passé.

Rouge, le soleil froid !
Rouge, la gorge de l'oiseau !
Rouge, le feu sans chaleur !
Rouge, le sang d'un peuple qui meurt !

Emilienne COTTRELLE - Montry le 22 Novembre 1993.

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DEMOISELLES

Jeunes Demoiselles, vous êtes si belles,
Evitez les Messieurs infidèles !

Jolies Filles, ne soyez point éprises
Car sous leur emprise, vous serez soumises !

Belles Demoiselles,
Les charmeurs ne sont que des menteurs,
Si vous faiblissez, vous souffrirez !

Jeunes Filles, ne soyez point frivoles,
Prenez garde aux cabrioles !

Mesdemoiselles, surveillez votre conduite,
Et vous ne serez point séduites,

Jeunes Femmes, faites le bon choix,
Mesdames, écoutez-moi !

Jacqueline CENREAUD

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BAL D'ANTAN

J'étais un enfant aux yeux ronds
quand je regardais
au bal du dimanche
mon Père
entrer dans la danse
avec une valse rapide
qui entraînait ma Mère !
Et je me sentais tout fier
en voyant les couples
refluer vers le grand piano mécanique,
surpris par
le pilon de mon Père semant la panique !

MARJAN

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UN MERLE CHANTAIT

Lorsque j'ouvris la fenêtre
Un frisson secoua tout mon être,
Un merle chantait.

L'aube pointait à l'horizon
Et pénétrait dans la maison,
Un merle chantait.

Pour annoncer le printemps ?
Un peu trop tôt certainement;
Un merle chantait.

Il lançait ses trilles avec ardeur
Je les recueillais avec bonheur,
Un merle chantait.

Emilienne COTTRELLE - Montry, le 20 Février 1994

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POLITIQUE

Pourquoi te contester et vouloir te bannir ?
En ton pouvoir, l'organisation de la ville
est le plus sûr garant de notre paix civile;
au lieu de te blâmer nous devons te bénir.

N'est-il pas conseillé, notre pain obtenir,
dans l'essentielle prière de l'évangile ?
Cette nécessité deviendrait bien fragile
si de voter décidions de nous abstenir.

Sans gouverner, si vous laissez crier famine
vous allez constater que le peuple rumine
avant de se lancer à l'assaut du château.

Car il est dans les attributions du troupeau
d'oser s'adresser à ceux qui n'ont pas d'oreilles
pour les bousculer jusqu'à ce qu'ils se réveillent.

Georges-Gabriel HOSTINGUE (Poésies d'Hier et d'Aujourd'hui)

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SI J'ETAIS...

Si j'étais une fleur,
Je serais l'humble violette
Cachée sous ses feuilles
Et qu'aucun amour n'effeuille.
Je serais l'humble violette
Si j'étais une fleur.

Si j'étais une couleur,
Je serais le rose tendre
Du ciel, le soir, à l'horizon
Quand le soleil se couche derrière ma maison.
Je serais le rose tendre
Si j'étais une couleur.

Si j'étais une voix,
Je serai celle de la brise
Chargée des parfums du printemps
Et du chant des oiseaux, à contre temps.
Je serais celle de la brise
Si j'étais une voix.

Si j'étais... Si j'étais quelque chose,
Je voudrais être tout :
Et une voix, et une couleur,
Et un amour, et le bonheur.
Je voudrais être tout
Si j'étais quelque chose !

Emilienne COTTRELLE Montry le 14 Juin 1993

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DANSE

Danse, danse, danse, danse, danse, danse,
Danse, danse, danse, il faut danser.

Pour pouvoir s'amuser et pouvoir rigoler
et ne pas se réveiller jusqu'au bout de la nuit
Je suis ébloui par la danse de ton corps
ce parfum envoûtant à nous faire tout oublier
que la musique nous accompagne.

Refrain

J'ai beau me dire qu'il faudra qu'un jour tout s'arrête
mais la vie est là qui me pousse à la fête
fait rentrer dans la danse au rythme un peu fou
et que la musique s'avance
ne pelure pas ce soir, ce soir est un grand soir
tes amis sont avec toi.

Refrain

Ils vont danser pour s'amuser et te faire oublier
ta vie monotone, il faudra bien qu'un jour
l'hypocrisie inconvenante face place à la réalité
il faudra bien un jour tout changer
il faudra bien qu'un jour naisse l'amour.

Refrain

Et rentrent dans la danse de la vie
au milieu de la piste, je suis si différent
je danse pour ma vie avec insouciance
je danse pour ma vie et c'est ma folie.

Refrain

Joël VALARCHER Auteur-Compositeur-Interprète

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OFFRANDE

En offrande Ma Mie
Voici des sons douceurs
aux coloris étranges
Des paroles
clefs de sol
pour égayer ton cœur
de musiques d'archanges

Les mots ré-inventés
exhaleront légers
mille parfums de fleurs

Et ma plume féconde
se fera une loi
En offrande Ma Mie
D'embellir davantage
de subtiles senteurs
la magie de ton âge

Sans cesse renaîtront
Par la féerie des signes
sur le papier brouillon
Des images fleuries
chantant la joie du monde

Et la force et la foi
de mon amour pour toi
Débordant de la ligne
Créeront le sortilège
En l'offrande Ma Mie

Je me ferai sorcier
Et je deviendrai dieu
Eros ou Cupidon

Pour tirer la fléchette
Et te prendre à mon piège
Pour noyer dans tes yeux
des bouquets de joliesse

Pour un temps estomper
En l'offrande Ma Mie
L'ombre de la vieillesse

Jean-Pierre GHIO (Chutes Noires)

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MES BRAS

Mes bras ne serrent que du vide
Bien que tu sois là, à mes côtés
Présente par la forme
Mais absente dans tes pensées.

Mes bras ne serrent que du vide
Tu es là, loin d'ici, vers ailleurs
Je ne sais où, dans quelle sphère,
Je le vois dans ton regard.

Mes bras ne serrent que du vide
Je tente en vain, souvent, de te ressaisir
Dans ta fuite éperdue de la peur,
De toutes tes peurs, lourd fardeau.

Mes bras ne serrent que du vide
Qu'il est dur de te voir, là,
Mais si loin des sentiments, des émotions
Qui vivifient l'amour humain.

Mes bras ne serrent que du vide
Mais désormais à la nuit tombée
J'enserre l'oreiller sur ma poitrine
Illusion d'amour qui me berce.

Mes bras ne serrent que du vide
Je pense sans cesse à ta solitude qui nous sépare
Alors que toi, à mes côtés
Dans tes rêves de l'enfance tu demeures.

Mes bras ne serrent que du vide
Trente ans de vide, c'est toujours du vide
Mes bras ne serrent que du vide
Mon cœur bat au ralenti.

Mes bras ne serrent que du vide.

André BUCHUARD 8 Mai 2000

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UNE PHOTO JAUNIE

Lors de rangements dans une armoire,
Je trouvai, au fond d'un tiroir,
Une vieille photo jaunie.
Dieu ! que ce visage est joli !

C'est celui d'une petite fille‚ sérieuse,
Les épaules nues voilées d'une gaze vaporeuse,
Un gros noeud retient ses boucles blondes;
Elle semble venir d'un autre monde.

Qui est-elle ? Je retourne la photo
Et je lis au dos: A ma chère marraine
Mai 1906, et c'est signé : Reine.

Je ne l'ai jamais vue, je ne l'ai pas connue,
Et je n'en sais pas plus;
Ce n'est qu'une photo jaunie.

Emilienne COTTRELLE - Montry, le 20 Février 1994

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L'ECOUTE AUX PORTES DU SOIR

Derrière les collines qu'il ait venté ou qu'il ait plu,
Le soleil astre du jour qui brillait ne brille plus,
Mais son âme de Dieu illumine encore le soir,
Ouvre les portes inconnues d'un monde fait de noir,

L'écoute du présent plus utile que le regard,
Perce les secrets, évite que l'on s'égare,
Dans un monde mystérieux où l'on ne voit encore,
Que la lumière rouge qui au plus loin s'endort

Les senteurs et les fumées qui passent sous le nez,
Comme des volutes invisibles par le temps amenées,
Illuminent cœurs et âmes dans un calme douillet;
C'est l'écoute aux portes du soir, la vraie tranquillité;

Dans l'écoute des notes et des chants, allongés,
Nous jouissons de la Vie, du plaisir d'y plonger,
La chaude pénombre qui parcours nos cœurs avides,
Les comble ce soir de vie et de pensées limpides.

Stéphane TILLIé

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Art et Poésie de Touraine 65 allée de la Chesnaie - 37320 Esvres

Grand Prix de la Vallée des Rois - concours (poèmes classiques et/ou libres) ouvert du 1er septembre au 1er décembre 2000. - Renseignements au près de la présidente - Jacqueline DELPY 65 allée de la Chesnaie 37320 Esvres

*********************************

Aux Editions "Les Poètes Français" souscription de "Prélude au Futur" de Jacqueline DELPY - prix 70 francs à retourner à La Société des Poètes Français - Hôtel de Massa - 38 rue du faubourg Saint-Jacques 75014 Paris.

Une soif de divin….

La condition de la femme est d'ordre spirituel et lorsque la femme a choisi la poésie pour conduire sa quête, elle est mieux que personne engagée dans la voie de la lumière.

Jacqueline DELPY nous en apporte ici le témoignage avec ce recueil dont la lecture nous élève de l'homme de technique et de matière, vers l'homme universel et vers Dieu.

Le lecteur qui ressent le besoin de ranimer l'étincelle qui est en chacun de nous trouvera dans la poésie de Jacqueline DELPY un viatique.

Vital HEURTEBIZE

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Jacqueline DELPY
Grand Prix Féminin de Poésie de la Société des Poètes Français
Lauréate de l'Académie Française
Médaille de Vermeil de la Ville de Paris
Médaille d'Or du Rayonnement Culturel
Chevalier de l'Ordre National des Arts et des Lettres
Présidente d'Art et Poésie en Touraine

"La Boissière"
65, allée de la Chesnaie
37320 Esvres sur Indre

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MES POESIES

Mes poésies… bof !
ne sont bien souvent
que de petites rivières…
avec des passages à gai…
Elles font des rêves de romans-fleuves
et parfois se gonflent
pour se jeter dans l'amer.

MARJAN

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EROTICA

Magique rêve subtil
Ta fièvre me déshabille
Comme une star sur une scène
Le jeu de nu s'fait sans peine
Au bord d'un satin fragile
Mes yeux sont d'un velours utile
Erotica, impératrice de mes nuits

Erotica du bout des ongles
J'sens ta fragilité féconde
Tes sens parfument les Landes
La douce forêt de Brocéliande
Même la fée Viviane est jalouse
De cette senteur brune blonde et rousse
tendre intimité aux secousses douces

Pudique et non débile
Ta fièvre est reflet d'exil
Telle une poésie d'Verlaine
Tes vers sensiblement m'apprennent
Qu'une jouissance est habile
Qu'elle chante comme une idylle
Erotica, impératrice de mes nuits

Erotica du bout des ongles
J'sens ta fragilité féconde
tes sens parfument les Landes
La douce forêt de Brocéliande
Même la fée Viviane est jalouse
De cette senteur brune blonde et rousse
tendre intimité aux secousses douces

Elogieux vaudeville
Ta fièvre coule sur mes cils
Comme les eaux du baptême
Après avoir prouvées qu'elles m'aiment
C'est pourquoi je marche sur le fil
D'ton image chaude non infantile
Erotica, impératrice de mes nuits

Erotica du bout des ongles
J'sens ta fragilité féconde
Tes sens parfument les Landes
La douce forêt de Brocéliande
Même la fée Viviane est jalouse
De cette senteur brune blonde et rousse
Tendre intimité aux secousses douces….

Jean-Louis ROUX (tous droits réservés)

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TON RIRE

A ma fille

Ton rire qui éclate comme une fanfare
Fanfare d'airain et de cymbales,
Cymbales de cuivre étourdissantes;
Etourdissantes de joie et d'amour,
D'amour distribué autour de toi,
De toi que j'aime plus que moi !

Emilienne COTTRELLE Montry le 1er Janvier 1990

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LE ZODIAQUE EN EMOI

La VIERGE vient d'avoir des GEMEAUX
Et le ciel est en effervescence;
La nouvelle a été répandue par le VERSEAU.
Moi, dit le SAGITTAIRE, je m'en BALANCE,
Mais que va dire le TAUREAU ?
Car, avec le BELIER et le CAPRICORNE,
On peut bien le dire tout haut :
Elle préférait les bêtes à cornes.
Les POISSONS ouvrent des yeux tout ronds
Et pensent : A quoi ça sert
De faire des bulles, il faut avertir le LION.
Puis ils foncent droit sur le CANCER
Qui leur répond : laissez faire le SCORPION,
Et que chacun regagne sa baraque,
On ne peut pas changer le zodiaque !

Emilienne COTTRELLE Montry le 9 Février 1990

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RENDEZ-VOUS

Voyez cette femme
Aux yeux emplis de larmes,
Aux doigts nerveux
Qui coiffe ses cheveux,

Assise à la table d'un café
Depuis longtemps consommé,
Elle cache son chagrin
Souffre et ne dit rien,

Exténuée, elle guette à la fenêtre
L'être cher qu'elle voudrait voir paraître !
Comme elle fait peine à regarder,
Elle paraît si brisée !

Son teint livide et cireux
Lui donne un air malheureux !
J'aimerais l'aborder,
La consoler,

Il est si difficile de constater
Que l'on s'est trompé,
Que l'être aimé,
Maintes fois vous a "berné" !

A sa montre, l'heure a tourné,
Elle s'apprête à s'en aller,
Elle est triste et voudrait pleurer,
Elle se sent abandonnée !

Vers la porte, elle se dirige…
En conjurant le sort, pour ce qu'il lui inflige !

Jacqueline CENREAUD

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HUMOUR

Mon fils de six ans a mis ma secrétaire enceinte.
-- C'est impossible ! Comment s'y est-il pris ?
-- Le petit con a fait des trous avec une aiguille dans tous mes préservatifs !

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AUTOMNE

Un petit vent frais ébouriffe mes cheveux
Au loin, dans la campagne, s'élèvent des feux,
Et le jour s'écoule monotone,
C'est l'automne.

Les grands peupliers se dressent, majestueux,
Sous leur parure d'or, fastueux.
Et les feuilles, autour de moi, tourbillonnent,
C'est l'automne.

Rangé, le grand chapeau, aux rubans soyeux,
La lumière ne fait plus cligner les yeux,
Le gros chat blanc se pelotonne.
C'est l'automne.

Et s'égrènent des jours ennuyeux
Le coeur n'est pas toujours joyeux
Et, bien souvent, il frissonne.
C'est l'automne.

Il faudra bien subir ce temps venteux,
Jusqu'au printemps peureux
Qui, sous la terre, bouillonne.
Et fini sera l'automne.

Emilienne COTTRELLE- Montry, le 13 Octobre 1993

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HUMOUR

C'est une blonde qui va chez le coiffeur. En lui coupant les cheveux, la coiffeuse dit à la blonde :

--Pourriez-vous enlever votre baladeur, s’il vous plaît ?

La blonde lui répond :

-- Non, j'en ai besoin.

Après quelques temps, la coiffeuse, désespérée, lui enlève son baladeur et la blonde tombe parterre, raide morte. La coiffeuse, intriguée, se met les écouteurs du baladeur et entend :

-- Respire... Inspire... Respire... Inspire...

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Prix de poésie de la fondation Yolaine et Stephen BLANCHARD 19 allée du Mâconnais 21000 Dijon-Lac (doc contre 3 timbres postes)

Prix de l'Edition Poétique -Association les Poètes de l'Amitié - B.P. 65 - 21021 Dijon-Lac cedex (doc contre 3 timbres postes)

Concours de Nouvelles 19 allée du Mâconnais 21000 Dijon-Lac (doc contre 3 timbres postes) - Sous l'égide de l'Association de la Poésie Contemporaine Française

Prix de poésie classique "Le Temps des Poètes" 19 allée du Mâconnais 21000 Dijon-Lac (doc contre 3 timbres postes) - prix organisé par l'association M.P.C.F.

Concours de poésie "La Plume d'Or des Quatre Saisons" 19 allée du Mâconnais 21000 Dijon-Lac (doc contre 3 timbres postes).

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Internet et poèmes et lettres sans frontières

Jusqu'à notre précédent numéro nous avions une adresse minitel "chez*aelacg". Désormais notre publication est présente sur internet sous le site www.villageois.com/aelacg . Vous pouvez y retrouver la revue, ainsi que des poèmes de ses auteurs. Peu à peu nous y joindrons d'autres rubriques, comme par exemple la liste des prix littéraires. Si vous le souhaitez nous pourrons y joindre vos contes, poèmes, nouvelles, etc.. non publiés dans la revue. Pour l'instant nous figurons dans le moteur de recherche de "Voilà !". A notre grande surprise nous avons découvert qu'il existait plusieurs centaines de sites sur la poésie. La communication entre poètes et auteurs devient plus aisée. Les distances sont abolies. Nous pouvons même télécharger des livres complets. Ainsi Stephen King à innové de ne vendre sa dernière nouvelle "Riding the Bullet" que sur internet, initiative couronnée de succès. Dès que les moyens techniques seront à notre portée nous ferons en sorte que Poèmes et Lettres Sans Frontières puisse aussi être téléchargée. Dans l'immédiat nous pouvons y mettre vos textes et poèmes, visibles aux quatre coins du globe.

Pour ceux qui le souhaitent, ils peuvent télécharger depuis le site de la Sacem

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Cdrom et Multimédia

Palais et jardins d'Europe - édité par Kairos Vision

A travers la visite de somptueuses demeures royales on découvre l'art de vivre des monarques. En 1687 Racine se rend au Pavillon Royal de Marly et dévoile à son ami Boileau, dans une lettre ses premières impressions : "Vous ne sauriez croire combien cette maison de Marly est agréable….". En parcourant ces lieux magnifiques comme Versailles, Caserte ou la Villa Pisani, vous entreprenez un étonnant voyage dans l'art de vivre du grand siècle. Ainsi Une journée à la Cour, vous permet de partager le quotidien des monarques et courtisans. Vous découvrez que l'un des passe-temps favoris du Roi Soleil et de son fils consistait à planter eux-mêmes des bulbes de fleurs. Vous naviguez librement dans ces jardins et palais et grâce à un panoramique à 360° vous pénétrerez dans le Château de Marly. Détruit en 1806 celui-ci est entièrement reconstitué en 3D. D'autre part toutes les techniques du jardin à la Française sont exposées. Un ensemble agréable à visiter.

Le musée d'orsay édité par Emme/acta

En quinze ans l'ancienne gare d'Orsay, inaugurée en 1900, est devenue l'un des principaux musées nationaux. Via ce cd-rom , les nombreuses salles du musée vous ouvrent leurs portes sur de véritables chefs-d'œuvre de l'histoire de l'art à travers un environnement interactif. Ainsi les trois niveaux et la totalité des salles du musée ont été reconstitués en 3D pour permettre au visiteur de parcourir les galeries et d'admirer les peintures et sculptures. De Frédéric Chopin à Claude Debussy en passant par Franz Liszt ou Jules Massenet, cette balade virtuelle se déroule au rythme d'un éventail de compositions classiques. Le Musée d'Orsay représente un fabuleux cocktail de culture.

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HUMOUR

J Un médecin de mes relations, le Docteur Tran Ming de Lagny sur Marne, a découvert récemment les vertus du rire en tant que thérapie. Lisant "Poèmes et Lettres Sans Frontières" il a trouvé que nous étions trop sérieux et qu'un peu d'humour apporterait une détente supplémentaire. Il est juste qu'il existe de plus en plus de stages où l'on ré-apprend aux personnes à rire alors que dans la vie courante elles sourient par conventions. Voici donc un peu d'humour, que vous retrouverez dans notre revue chaque trimestre.

J J J J J J JJ J J J J J J J J J J J J J J J J J J J

Avant de signer un contrat, un industriel visite une usine qui produit des objets a base de caoutchouc. C'est le Directeur en personne qui lui fait faire le tour du propriétaire.

Ils s'arrêtent devant une première machine qui émet des sons étranges. Dong... Plouss. Dong...Plouss.

- "Vous voyez", explique le Directeur a son hôte, "ici on fabrique des tétines pour les biberons des bébés..." Le "dong", c'est lorsque le tétine est moulée par la machine et le "plouss", c'est quand elle perce un trou à l'intérieur. Vous me suivez ?"

Les deux partenaires s'arrêtent ensuite devant une autre machine qui ne produit que des "dong" à répétition: Dong, dong, dong, dong...

- "C'est quoi, ça ?" interroge le visiteur.

- "Ca, c'est une machine qui fabrique des gants de vaisselle", explique le Directeur. "Evidemment ils sont imperméables, c'est pour cela que vous n'entendez que des "dong"...

Ils poursuivent tous deux la visite de l'usine et s'arrêtent devant l'atelier de conception des préservatifs.

Le visiteur est très surpris lorsqu'il entend: Dong... Dong...Dong.. Plouss. Dong... Dong... Dong... Plouss. Et il interpelle immédiatement le Directeur:

"Dites moi, votre machine est défectueuse, elle fait des trous dans les préservatifs."

Le propriétaire des lieux explique: "Oui, un préservatif sur quatre qui sort de l'usine est percé ."

- "Mais c'est pas très bon pour la réputation de la marque cette histoire?" répond le visiteur troublé.

Et le Directeur de répliquer: "Non mais c'est excellent pour le commerce des tétines..."

J J J J J J J J J J J J J J J J J J J J J J J J J J

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La pensée positive et notre subconscient (suite

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’hypnotiseure vérifie la solidité du sujet avant de monter dessus

Pourtant, les hypnotiseurs qui agissent au niveau du subconscient, démontrent bien que l’on peut réaliser ce dont le conscient seul est incapable. Ainsi comment expliquer le fait que l’on peut transformer une personne allongée entre deux chaises, comme s’il s’agissait d’un banc de pierre et casser sur le ventre des parpaings, sans que la personne bouge ou monter dessus sans observer le moindre fléchissement.

Au travers de notre vécu, nous avons tous la possibilité de prendre conscience que nous sommes responsables de notre vie, que nous avons le libre-arbitre de la programmer positivement ou non. Au départ il nous faut observer ce qui nous arrive, car tout effet est produit par une cause. La loi de cause à effet est une des lois de l’Univers. L’observation et la vigilance sont donc importantes. Souvent nous rencontrons des barrières bâties par nous-mêmes rendant cette reprogrammation positive très difficile. Nous ne pouvons, suivant les personnes, réussir qu’avec une intervention extérieure. Ce n’est plus au niveau de l’individu, mais au niveau d’une famille que les effets du subconscient se remarquent. Des familles prospèrent, d’autres végètent. La différence vient du fait que les premiers dirigent leur vie, les seconds la subissent. Des générations peuvent se succéder avec les mêmes images intérieures : la réussite ou l’échec.

Ceci en fonction des pensées positives ou négatives. Pensées que nous pouvons changer et qui déterminent notre vie.

exemple : Jacques a besoin d’une aide pour réussir un concours d’entrée dans une entreprise. Il peut réussir. Il lui manque des notions, dans un seul domaine. Un voisin peut lui apporter ces notions. Mais Jacques a toujours eu un mauvais jugement sur ce voisin, le trouvant nul, incapable, inintéressant. Toutefois Jacques fait le choix de rencontrer son voisin afin d’obtenir les notions dont il a besoin.

Le résultat du concours est un échec. POURQUOI ?

Le subconscient de Jacques ayant enregistré que l’intervenant était nul, incapable, que Jacques n’avait pas confiance, n’a pas accepté, a bloqué toutes les informations qui auraient aidé notre sujet. D’où celui-ci de proclamer plus tard :

--- Je savais bien qu’on ne pouvait pas avoir confiance en cette personne! Son aide ne m’a servi à rien.

Prononçant ces paroles, Jacques ne fait que renforcer les informations gravées dans son subconscient.

Ce type de blocage se retrouve entre deux amis ou deux conjoints. Il suffit que l’un prenne conscience des changements à apporter en lui, change, se transforme -- s’il désire faire profiter l’autre de ce bienfait, si ce dernier manque déjà de confiance en lui-même, il n’aura pas plus confiance dans l’ami ou le conjoint. Des discussions sans fin n’aboutiront qu’à des impasses. Pourtant une des deux personnes est consciente de l’importance du subconscient pouvant permettre à un couple de se retrouver sur la même longueur d’onde, semant dans les subconscients respectifs des informations positives, " séparant ainsi le bon grain de l’ivraie ".

L’obstacle principal pour un couple qui essaie de se reprogrammer positivement, est le poids subconscient, individuel de chacun, héritage des générations passées. Anne Ancelin Schützenberger décrit ces phénomènes répétitifs dans les familles dans son ouvrage " Aïe, mes aïeux ! ". Phénomène de l’inconscient pour l’auteur, (mais qui demeure rattaché au subconscient car qui dit subconscient, dit inconscient pour un grand nombre), quand Anne Ancelin Schützenberger donne une définition de la crypte et du fantôme : " Dans certains cas (de secret, entre autres), tout se passe comme si un mort dans des circonstances dramatiques, honteuses, ou -injustes- ne pouvait s’en aller et restait attaché à la famille sous la forme d’un fantôme ou d’un revenant, caché ou mal enterré dans une crypte dans le coeur d’un descendant, et s’exprimant parfois comme un ventriloque et parfois sous la forme de symptômes -répétitifs- et passant de l’inconscient d’un parent à l’inconscient d’un enfant "

Les schémas de pensée négatifs fondés sur la peur et la contraction donneront lieu à des processus physiques dans le corps qui exprimeront le schéma mental. Le docteur Stone souligne que les fondations de notre santé reposent sur nos pensées et nos attitudes. Dans -Health Building, il écrit : -- Nous devenons ce à quoi nous pensons. Les pensées négatives et les peurs tracent dans le mental des sillons d’ondes d’énergie négative de découragement et d’impuissance. Nous ne pouvons pas semer des pensées négatives et récolter des résultats positifs et, pour cette raison, nous devons affirmer le positif et maintenir en tant que notre idéal un schéma positif de pensée et d’action. "

Cette hypothèse semble juste. Chaque individu étant le résultat du couplage des énergies du père (côté droit) et de la mère (côté gauche), l’enfant recevant l’héritage génétique. Le parent ayant le plus d’influence sur cet enfant, fera que ce dernier aura des tendances négatives ou positives, ce parent vivant plus fortement, dans l’ombre intérieure de son enfant. Le conjoint plus discret ne jouera qu’un rôle secondaire. A cela le subconscient de l’enfant enregistrera en priorité tout ce qui viendra du parent ayant le plus d’influence. D’où, ces fameuses ressemblances entre enfants et parents, ce qui n’est pas logique, car créés à l’image de Dieu, nous sommes uniques et ne pouvons ressembler qu’à nous-mêmes, du moins en esprit.

Un autre exemple se déroulant cette fois, dans le cadre professionnel. Une personne désire arrêter son travail, dès que sa situation financière le lui permettra. Ici notre sujet doit travailler sur deux domaines - l’argent et l’emploi - Pour un déroulement positif, notre sujet doit adopter une nouvelle vision par rapport à l’argent, semer en elle des pensées de prospérité, d’abondance (évitant presse et tous médias comportant des informations restrictives et négatives - trop nombreuses sont les personnes qui croient en disant : "  ils l’ont dit à la télé.... ils l’ont marqué dans le journal ... " d’une part , et devra dans le cadre de son travail se limiter à l’essentiel afin que son subconscient enregistre cette limitation (il suffit même d’y penser simplement et cela aboutit également au même résultat), les nouvelles pensées du sujet présentent en lui, là où il souhaite se trouver -- afin qu’il soit fait selon sa foi, sa conviction, son désir, son souhait.

à suivre .........

Bernard HAUDUC

(extrait d’un ouvrage à paraître " Kinésiologie et Poésie ")

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NOUS AVONS RECU, NOUS AVONS LU par Charles BARONCINI

FLORILEGE 98 - Mars 2000 (Florilège BP 65 - 21021 Dijon-cedex)

Des compositions graphiques, empreintes d'ombres contrastées personnalisent quelques poèmes. Elles sont l'œuvre d'Abdelmajid BENJELLOUN qui est poète aussi :

"Par l'immobilité, la pierre atteint l'extrémité, celle du temps qui commence. Ou même qui recommence, simplement."

La chronique de Louis Lefebre est insolente et libre. Petit mot à Jean-Paul II, Papon, les deux mille printemps du Christ, les anciens combattants d'Algérie. extraits :

"Vieux cons, vieux culs-bottés, gobeurs de faux-semblants
Allez donc l'arroser ! votre guerre, ô misère
Noyant dans le ricard vos souvenirs tremblants
Et faites, pauvres sots, de cette sale guerre
Une histoire à conter à vos petits enfants !

Droit de réponse :

C'est contraints et forcés que les soldats du contingent sont allés se battre en Algérie. Plus de 30.000 d'entre eux ont été tués dans la quasi indifférence du bon peuple de France. Ce n'était pas leur guerre. Leur seule culpabilité était d'avoir vingt ans.

Ils ne tirent ni honte ni gloire de leur titre d'anciens combattants qui ne génère aucune histoire à raconter à leurs petits enfants.

J'en appelle à Voltaire pour conclure : " je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites (sur ce sujet), mais je me battrais pour que vous puissiez le dire.

LA BRAISE ET L'ETINCELLE -Nos 26 et 27 - Annie et Fred BOISSET 69-89 rue Jules Michelet 92200 Colombes

"Si grand que l'on soit, on est toujours petit par rapport à quelqu'un d'autre." extrait du Passe-Muraille de Georges CHILLON auteur de l'Evangile pour l'an 2000.

On retrouve "les mètiers et leurs saints patrons" d'Emma MICHEL, la suite des "maisons du cancer" par Mélanie LAFONTEYN et les rubriques très actuelles sur le cinéma, la musique, la chanson qui nous incite à connaître Vanina MICHEL qu'André DECAMP compare à BARBARA, des poèmes toujours et "Télé…notre déplaisir" à l'affût des fautes de français commises. Même le synthétiseur n'est pas épargné : "New-York" ? ne prend pas de trait d'union… New York … on apprend toujours avec Georges PASTRE.

RENCONTRES ARTISTIQUES ET LITTERAIRES (66240 Saint-Esteve)

Des œuvres remarquables exposées nous sont présentées. Un coup de cœur pour Jacqueline BOURDEAU " Ma Rosine et ses chapeaux" (huile) fluide comme un MODIGLIANI, tout y est charme, élégance…. Dominique ROCHER tente un projecteur sur EDGAR ALLAN POE, mais nous laisse dans le mystère… Le mystère se trouve aussi au Louvres dans le regard du Sphinx d'AMENEMHAT, l'ami de Françoise REISS.

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