Marie-Hélène RENAUD-FONTES

REVE GANDHI ESPERANCE LE VOYAGEUR

JEUNESSE UN MOT SUR L'ASTROLOGIE UN MONDE MEILLEUR

Retour au Sommaire Général

 

 

 

 

 

 

 

REVE

Une nuit peu ordinaire, j'ai rêvé que mon esprit s'élevait et sortait de mon corps. Il vagabondait de nuage en nuage, attiré par une pensée, une lumière, une étoile lointaine. Je percevais qu'elle me guidait comme elle avait guidé les mages vers l'enfant-Roi. L'espace me semblait irréel et je ne pouvais apprécier la distance parcourue déjà.
L'étoile s'éteignait parfois, à cause des ténèbres générés par mes doutes. Alors mon âme grelottait, perdue dans des mondes froids.
Puis elle surgissait à mon appel, à ma prière, clignotait mystérieusement puis me dévoilait un feu resplendissant. Ma pauvre petite âme peinait sous le poids de cauchemars bouleversants mais s'accrochait néanmoins à cet espoir flamboyant.
Mon esprit luttait, luttait de toute sa force spirituelle. Il s'élevait, s'élevait encore, traversait des contrées inconnues et lointaines, havres de paix habités par l'Amour et ses coreligionnaires.
L'étoile me laissa sur l'un deux. Je me reposais dans une clairière, écoutant le murmure d'un espiègle ruisseau et les chants des oiseaux. Nos pensées se rejoignirent et tous me dirent leur bonheur, même les fleurs qui se penchèrent vers mon corps allongé dans l'herbe. Les arbres me caressèrent du bout de leurs feuilles.
Mais était-ce mon corps ? Il me sembla le reconnaître et cependant il paraissait différent, si léger et diaphane ! Je suivis un oiseau du regard quand, le temps de penser, je me retrouvai volant à ses côtés. Ainsi, je transcendais le temps et l'espace ! Je touchai de nouveau le sol.
Alors je le vis. Mais Dieu ! Que l'Enfant-Roi avait grandi ! Un halo l'entourait. La lumière se manifestait en lui et par lui. Il s'avança en souriant, les mains tendues vers moi. Il me dit, tout en me les montrant :
- " Regarde ! Mes blessures sont guéries ! J'ai pardonné et l'Amour a cicatrisé mes plaies !"
- " Pourquoi suis-je ici ?" Lui demandai-je.
- " Parce que tu es guérie toi aussi ! Retourne maintenant vers les hommes ! Ils souffrent à cause d'une aura maléfique qui emprisonne leur coeur et empêche l'Amour d'y rayonner. Vois comme ils souffrent !"
Il fit un geste dans l'espace et me laissa dans d'indicibles souffrances. Car je vis alors les hommes s'entre-tuer sur tous les continents, et la terre à feu ey à sang. La Haine et l'Intolérance les avaient asservi et l'Amour bafoué gémissait faiblement.
Je me mis à pleurer. Et j'entendis naître d'autres sanglots, et je vis scintiller des milliers de larmes qui tombèrent sur la Terre avec les miennes. Je regardai encore. Elles se transformèrent en lumières près desquelles jaillirent des milliers d'autres lumières issues des autres âmes guéries vivant sur la Terre. Toutes les lumières se cherchèrent puis se trouvèrent. Elles s'unirent en un immense brasier qui consuma toute la Haine et toute l'Intolérance, et l'Amour fut glorifié.
Alors les hommes jetèrent définitivement leurs armes et j'entendis un chant universel à la gloire du Seigneur.
C'est alors que mon esprit et mon âme regagnèrent mon corps.

Revenir au début des poèmes

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

GANDHI

Il fut un homme, petit par sa taille,
Mais si grand par son courage et son abnégation,
Qu'il permit pour son pays la libération.
Sa foi en l'homme et son respect en la vie
Le rapprochait de Jésus-Christ dont il avait découvert,
Au cours de l' exil nécessaire à ses études,le "Sermont sur la montagne".
Il découvrit aussi, dans le même temps,
La Bhagavad-Gîtâ, lumière de sa religion,
Et retrouva son origine, se fondit dans l'unité de son pays.
Il termina ses études et rentra chez lui.
Mais le destin veillait, qui le conduisit en Afrique de Sud,
Où il défendit le droit au respect de ses compatriotes émigrés
Et d'autres exclus du racisme vil.
Sa lutte fut difficile avant que de remporter la victoire.
Elle ne fut que les prémices d'une lutte plus acharnée encore
De retour dans son pays et au terme de laquelle il donna sa vie
Sous les coups mortels d'un fanatique.
Mais avant que ce fou ne surgisse et n'accomplisse son oeuvre funeste,
Le petit homme avait libéré son pays du joug des oppresseurs.
Il avait appris à ses frères
Que les bassesses humaines et la violence
Ne menaient qu'à la souillure et à la guerre;
Tandis que la maîtrise de l'esprit sur la matière,
L'indulgence de celui-ci pour les erreurs commises,
Et son ascension vers la divinité
permettait aux hommes de trouver la voie de la tolérance,
Tout en demeurant ferme dans leur volonté,
Sans souiller ni leur coeur ni leur âme de noires et bouillonnantes pensées.
Il enseigna aux siens leurs devoirs,les uns envers les autres,
Sans distinction de naissance,
Mais dans le respect des traditions millénaires du pays;
Il leur dit de se prendre en main,de forger l'unité de leur nation.
Mais Dieu et les hommes ne voulurent pas
Qu'il quitte ce monde la paix au coeur.
Plus sûrement que son assassin le blessa à mort,
D'autres le poignardèrent en son âme et en son coeur,
En voulant la scission des terres en deux nations distinctes.
Un fois de plus, les hommes étaient sourds au message.
Mais son chagrin n'a pas été vain,
Et ses larmes, grâce au soleil divin,
Ont fait germer dans le coeur de nombreux hommes,
Ici et ailleurs, les semences d'un monde meilleur.
Il fut pour son peuple le "Grand-Père"
Puis le "Père de la Nation", le jour de l'indépendance de celle-ci.
A l'instigation du poète Bengali Tagore,il fut surnommé la"Grande Ame".
Ce beau nom, Mahatma, sera sien éternellement,
Ainsi que l'amour que beaucoup lui portèrent.
Comme le Christ,il a consacré son incarnation à ses frères.
Comme le Christ,il a sacrifié sa vie à la folie meurtrière.
Comme le Christ,il a été assassiné un vendredi.
Coïncidences? Non!
Mahatma Gandhi...Il fut mon âme me le dit,
Le dernier des envoyés de Dieu pour nous conduire
Sur le chemin de la paix et de l'unité en la foi en Lui,
Nous démontrant que seuls importaient le respect et l'amour d'autrui.

Revenir au début des poèmes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ESPERANCE

Toi qui doute aujourd'hui ou traverse des orages,
Songe que ce que tu vis fortifie ton âme
Et élève ton esprit;
Et, si tu assistes, impuissant,
A l'écroulement de ce que tu as construit,
Ne sois pas amer et ne te décourage;
Tu recommenceras, plus riche encore
De ce que tu auras compris.
Les larmes que tu verses libèrent ton coeur,
Elles le font s'ouvrir;
Elles sont les gouttes de pluie
Nécessaires à la germination,
Et la chaleur de ceux qui t'aiment
Aide à la floraison;
Car la moisson de ton âme doit être l'amour,
Source de toute vie.
C'est de lui et par lui qu'est né l'Esprit,
Mais aussi l'Homme et la Femme,
Afin qu'au travers des expériences de la vie
Tu saches trouver le bonheur qui t'est promis.
Vis en harmonie avec ceux qui t'entourent,
Mais sans pour autant leur aliéner ton bonheur;
Respecte tout ce qui existe
Car c'est l'oeuvre de ton Créateur;
Ne sois pas en désaccord avec toi-même,
Car tes insatisfactions et tes incertitudes
Causeraient ton malheur
Aussi bien que celui d'autrui;
Cultive un certain détachement
Car tout ce qui est excessif nuit;
Mais ne refuse pas ce que l'on te donne
Et aime sans contrepartie,
Avec ton coeur, avec ton âme,
Car l'amour est la force de l'esprit.

Revenir au début des poèmes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE VOYAGEUR

- " Qui es-tu, Voyageur, toi qui parcours inlassablement les chemins ? Es-tu Homme ou es-tu esprit, O vagabond poussé par le vent des tempêtes essuyées dans tes vies ?

- Je parcours l'éternité, à la fois Homme et esprit; Homme par mes tentations, les désirs de ma chair et les souffrances de mon âme ; esprit, car l'Immortalité est ma compagne, la Liberté ma soeur, et l'Aventure est ma mère.

- Où vas-tu, Voyageur, de si bon pas ? Est-ce à la découverte d'une contrée, O Vagabond que rien ne semble arrêter ?

- Pourquoi découvrir une seule contrée alors que l'Univers entier m'est offert, que les océans me bercent, et que les astres m'appellent. Je suis le Voyageur de la nuit étoilée et du jour ensoleillé.

- D'où viens-tu donc, Voyageur, toi dont le regard lointain fait songer à quelqu'autre planète ? N'es-tu, O Errant, point de cette terre ?

- Je viens d'un endroit dont tu sais la provenance, Compagnon, mais que les eaux du Léthé ont effacé de ta conscience, ami d'une vie, ami d'un instant.

- Quelle est ta quête, Voyageur, toi dont le ragard empreint de tristesse, O Sage, plonge dans nos âmes sans jamais se satisfaire ?

- Ma quête naquit avec moi. Elle est Une et Triple à la fois. Jamais ne fus assouvi par les bras des femmes ; jamais ne fus empli par les océans ; jamais ne déborda suffisamment l'amour de mon âme. Telle une coupe, je me tends vers l'ineffable.

- Mais que cherches-tu donc ainsi, Voyageur, par delà tes existences,et loin des tumultes de la vie ? Es-tu donc si las, O Solitaire,des beautés de notre monde, et de notre compagnie ?

- Point donc, ami ! Mais le Graal n'est pas dans ce monde, et mon esprit cherche le chemin intérieur qui mène à Lui. Amour et Pureté, me dévoilent l'Infini, l'Incommensurable, le Sentier. Et mon âme voltige à la recherche de son âme, douce soeur comme elle égarée. Enfin, mon être tout entier aspire à l'union éternelle dans le coeur de celui qui nous a créés et destinés. Mais je ne suis pas encore parvenu au terme de ma route, compagnon, et la tristesse m'envahit, et la lassitude aussi. Prie pour moi, mon frère, et pour tout nos autres amis.

- Va en paix, Voyageur, car Je te bénis. Je t'ai fait naître, O Mon fils, ainsi que ta compagne, du souffle de Ma vie. Puis, pour vous j'ai créé ce monde, afin que vous le parcouriez, en quête de Ma demeure, pauvres âmes tremblotantes, ballottées par les doutes, assaillies par les ténèbres. Mais dans votre Intérieur, j'ai caché Ma lumière, dissimulé la flamme de Mon amour, enfoui Ma connaissance. Puis, sur votre esprit, j'ai soufflé Ma volonté, afin que vous cherchiez votre immortalité. Tu as cherché ta route, tu as trouvé le Sentier, et tu as parcouru bien des lieies pour Me retrouver. Tu as maintenant le droit de te reposer. Prends Ma main, Voyageur, Mon fils. La mort te sera douce, elle te fera entrer dans la demeure de l'Eternité.

Revenir au début des poèmes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JEUNESSE

Enfants de la Terre, jeunesse notre futur,
Unissez-vous et tendez vos mains
Vers la Paix et vers la Liberté.
N'écoutez pas le son des canons,
Sinon pour les faire taire.
Ne laissez pas les bouchers
Colporter la haine sans frontières.
Des mauvais augures, des inconscients, proclament :
" Il faudrait une bonne guerre ! Ca donnera du travail ! "
Mais dites-moi donc ce qui est bon dans une guerre,
Alors que les obus saccagent la Terre,
Que meurent les enfants, les femmes et les vieillards
Tandis que les hommes guerroient loin des leurs ?
Ces fous de mauvais prêcheurs oublient la délation,
Le meurtre et les règlements de compte !
Victimes les voisins, les frères, les compatriotes,
Coupables ?... Peut-être...
Innocents ?... Sûrement pas !
Enfants de la Terre, fruits de nos amours,
En mémoire des victimes présentes et passées,
Et pour éviter les futures,
Faites reculer la haine, boutez-la hors de votre coeur !
Combattez le mal à la source, avant qu'il ne vous étouffe.
Manifestez-vous avant que ne meure aussi le Printemps !
Usez sans regret de vos armes,
Ne craignez point leur épuisement !
Plus d'armes lourdes, mais l'Amour,
Plus d'armes légères, mais la Fraternité au poing.
Votre armée ? C'est vos coeurs battant à l'unisson !
Enfants de la Terre, ainsi parés,
Vous êtes les rois du Monde !

Revenir au début des poèmes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

UN MOT SUR L'ASTROLOGIE

Cette science basée sur les observations du ciel mais non du Zodiaque des astronomes, et de la nature, fut à l'honneur dans l'Antiquité où elle était enseignée oralement par des initiés.

De nos jours, l'astrologie a malheureusement perdu son sens initial au regard de la plupart de ses professionnels. Alors qu'elle existe pour nous amener à une vaste connaissance de nous même, de notre monde, de notre univers, et nous ramener à notre source spirituelle, éveiller notre conscience, elle se trouve classée art divinatoire au même titre que les runes, les cauries, taches d'encre et autre marc de café. Laissons les tarots et les oracles grâce auxquels un voyant inspiré par le Divin peut apporter beaucoup à ses consultants.

Or, sans renier le besoin inhérent à tout être humain de savoir si demain sera meilleur qu'aujourd'hui et hier, il serait fort utile à chacun de connaître son passé afin de comprendre son vécu actuel, transformer, par une prise de conscience et un effort de volonté, les données négatives en positives, et d'accéder ainsi à un futur conforme aux espérances.

C'est là la véritable vocation de l'astrologie, et ce doit être là le rôle de tous les astrologues dignes de ce nom.

Acquérir, recevoir ces connaissances sont un privilège dont bon usage doit être fait, en toute conscience et humilité, au service des autres.

Je ne doute pas que l'Ere du Verseau remette bon ordre dans un domaine où les abus de toutes sortes se pratiquent couramment. La triple conjonction Uranus-Saturne-Neptune dans le Capricorne fin 1988-début 1989 a ouvert la porte aux transformations et révélations de l'Ere nouvelle, de l'Apocalypse. L'action de ces planètes se vérifie dans l'évolution de notre société mondiale, ses heurts, ses injustices, ses soubresauts et ses guerres. Il en est de même pour notre Terre-Mère qui n'en finit pas de souffrir de nos inconséquences et traduit sa douleur par des inondations, des tremblements de terre, des irruptions volcaniques. Saturne ne saurait plaisanter avec la loi divine inspirée par Neptune, et Uranus, sous la guidance du Vieillard intransigeant, de Saturne-Chronos le Temps, intervient avec sa soudaineté coutumière, provoquant des catastrophes, mais aussi d'immenses progrès dans tous les domaines qui le concernent.

Ainsi que je l'ai déjà écrit dans un de mes ouvrages, "il fallait l'union de ces trois planètes dans ce signe, point d'équilibre entre l'être et le néant, pour marquer notre entrée en ces temps. La fatalité saturnienne, dirigée par l'influx divin de Neptune, doit conduire notre terre à un bouleversement profond de type uranien. Des entrailles de cette terre sortira alors une humanité nouvelle, spirituellement inspirée et porteuse de l'amour universelle".

Le 23 février 1995

Revenir au début des poèmes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

UN MONDE MEILLEUR

Des sanglots submergent la Terre...

Tensions, guerres, intégrismes... Les plaies suintent, des magmas de chairs boursoufflées et noirâtres tapissent le sol...
Stop !
Massacres, viols, attentats... La Une des journaux, reportages télévisés, gros plans sur l'hémoglobine.. Malaise, déprime...
Assez !
Epuration ethnique, race supérieure, guerre sainte... Tueurs de vies ! Assassins de bonheurs !
Foutaises !
Mensonges et profits, les "affaires" qui prospèrent... Le chômeur est à la rue, la mère de famille n'a plus d'argent...
Cynisme !
L'entreprise s'exporte, le patron se lamente : embaucher revient trop cher...Le S.D.F. crève de froid et d'indifférence, l'enfant regarde son assiette vide...
Dérision...
Ils n'ont pas les mêmes valeurs !
Pourtant, j'ai rêvé d'un monde meilleur où les hommes seraient tous frères, où n'existeraient plus la guerre, le racisme, l'intolérance et la misère !
J'ai rêvé d'une planète où les habitants bâtiraient ensemble leurs maisons et où les enfants chanteraient, où il n'y aurait plus de prisons !
J'ai rêvé d'un monde sans frontières et sans religions... Puisqu'on tue en leur nom, blessant la Terre nourricière et bafouant le Dieu Créateur !
Enfin quoi ! la haine veut détruire l'Amour et se prétend de Lui !
J'attends que le soleil se lève sur ce monde...
Alors n'éclateront plus les obus mais la liesse des Peuples dans les rues !
" I had a dream ! " a dit Martin Luther King !
Rêvons nous aussi...

Revenir au début des poèmes