Marc VELLA 

 

Marc VELLA OUTRE MESURE La DANSEUSE

L'ENERGIE VIBRATOIRE SOLITAIRE IMPERATOR DES ESPOIR

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MARC VELLA Compositeur - Pianiste

... Une alternance de classique, de création et d'exploration musicale...
Le travail de Marc Vella vient des tripes et du coeur, il interpelle l'auditeur et déchaîne l'enthousiasme.
La solide formation classique de Marc Vella (Prix de Composition à Paris) et sa recherche permanente lui permettent d'innover et de multiplier ainsi les effets sonores du piano de façon inattendue et inespérée.

Entre les mains de l'artiste, l'instrument se transforme en un véritable orchestre.

C'est un acte d'amour d'une grande sensualité avec l'instrument dans toute son intégralité, saisissant les résonances et les vibrations à l'aide de mailloches, baguettes et variacordes.

L'écriture sur partition est impressionnante, les pièces du compositeur sont données dans des concours internationaux de piano. Marc Vella a écrit jusqu'à ce jour une centaine d'oeuvres, certaines sont éditées chez Durand et Max Eschig.

Pour tous renseignements, veuillez composer le 01.64.63.60.39.- Outre-Mesure - 26 rue du Touarte - 77580 VILLIERS SUR MORIN
L'Association Outre-Mesure accueille tous les arts, toutes les musiques.

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OUTRE MESURE

Pour ceux qui ont soif de Démesure
Outre Mesure
Où le corps parle à l'âme
et l'âme au corps
Pour ceux qui désirent briser l'étroitesse
Outre Mesure
Où l'esprit s'enivre
de puissance et de finesse
en le Désir demeure l'envergure.

S'affranchir des doigts inquisiteurs
se dégager du médiocre
Etre et se sentir être
Harmonie absolue
en l'univers du subtil
douceur et poésie,
plaisirs,
pour ceux qui ont soif de démesure
Outre Mesure

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LA DANSEUSE

Mon regard t'enveloppait comme le vent,
Alors que genoux pliés, tu cambrais le dos,
Ta croupe, en moi, se gravait aussitôt,
J'ai cru tomber la danseuse, c'était si puissant.

J'ai laissé mon esprit parcourir tes jambes,
Et frôler doucement ventre et nombril,
Rampant est mon souffle, rampant est mon désir,
Egaré sous ton corsage,
Comme le vent te dis-je
Comme le vent, noyé dans tous tes cheveux.

Combien de temps ce voyage,
A travers les méandres contours?

Et puis j'ai lu ton visage,
La pesanteur des jours, tristes jours,
lassitude des quotidiens, mornes quotidiens,
Mon regard t'enveloppait comme le vent,
Le tien était perdu ailleurs, quelque part là-haut,
Alors que genoux pliés, tu cambrais le dos,
J'ai cru tomber belle danseuse, c'était si puissant.

27 novembre 1993

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L'Energie vibratoire

L'Homme est Iceberg,
nos larmes proviennent de cet Iceberg...
Le jour où l'Homme aura tout pleuré,
L'Homme sera Océan.

L'Energie vibratoire, autrement dit le son, est le langage de la vie, de la nature, de l'univers. Faire de la musique, c'est établir une Communication avec l'illimité, dans le domaine religieux on appelle cela Dieu. Pour arriver à un résultat, il faut savoir se donner Corps et Ame, à ce moment là, par bribes, l'Illimité entre en vous. A ce moment là vos désirs ne sont plus humain.
Le grand secret est dans l'écoute, ouvrir toutes les Oreilles de Son Etre, cela permet de construire l'Harmonie en soi, Harmonie entre le Corps et l'Esprit.
Par l'Eveil et la maîtrise de nos sens (tout un Programme !) on affine la conscience.
Plus la perception est fine, plus grande est notre Conscience. Le Son permet l'Alchimie de l'Etre.
Entendre l'Herbe qui pousse, les troncs d'arbres, les Tonalités majeures des marées montantes des océans, les sons profonds des Rochers, les pulsations cascades des Pierres,....
Le Son fait fondre l'Iceberg.
Ecoutez et vous ferez l'Amour avec l'Univers.

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SOLITAIRE

Tout un tas de nuits pour moi tout seul
à ne pas savoir qu'en faire,
des journées, absurdes journées et toujours.

J'ai suivi des yeux le pied du monde,
comme un vieux crâne,
la télévision et son flot d'images,
j'en ai tremblé de fatigue,
et j'ai ri comme l(idiot
qui rit pour n'importe quoi.

Tout un tas de nuits pour moi tout seul
à ne pas savoir qu'en faire,
des journées, absurdes journées et toujours.

Mes doigts se sont fermés sur mes doigts
et me suis senti foetus malgré moi,
combien de fois me suis-je réveillé
recroquevillé sur moi-même,
désolé de constater que j'avais froid.

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IMPERATOR

Pesanteur des pensées parfois,
Où le regard se refroidit,
Le geste n'est plus si adroit
C'est le malaise de celui qui vieillit.

Mais tout cela est prévu
Alors comptons les étoiles
Qui défilent dans les cieux
Tirant comme une traîne
Des matins additionnés à d'autres matins,
Entassés sous des montagnes de journées froissées
Et je me drape de ce vécu
Toge poussiéreuse s'il en est
... Qui me donne l'illusion d'être un César.

Abidjan Novembre 1992

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DES-ESPOIR

Irrémédiable lancer des dés,
Au bout de la jetée
Voyez ces deux cubes blancs
Semblant se disperser
Et roulant pour se figer
En un verdict fatal
Et durant leur envol
Danse, danse, l'espoir
Qui à la chute se mue
En dés-espoir.

1 Février 1990

La Joconde vibre et disparaît de sa toile,
Elle a fait ses huit heures.

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